Crédit : PHILIPPE DESMAZES / AFP
Gardons ces actes en mémoire, ainsi nous pourrons avancer et évoluer
pour que cela ne se reproduise plus.
Grenoble et son agglomération sont sous les feux des projecteurs
toujours et encore pour de tristes raisons : banditisme, braquage, crime,
drogue, arme, règlements de comptes. Souvent des innocents sont pris dans
l’engrenage, balle perdue, prise d’otage et comme dernièrement avec ces actes
barbares dus à un mauvais regard.
Des questions se posent : à qui la faute ? Est-ce un problème
d'insécurité ou d’éducation ? Faut-il plus de moyens pour les forces de l’ordre
? Devons-nous être encore plus répressifs ou tenter de nouveau le dialogue
social ?
Dans les quartiers dits sensibles, ces actes étaient commis par le
passé, par des individus d’un certain âge, c'était la génération
« Scarface ». Aujourd’hui les protagoniste sont de plus en plus
jeunes, pour ma part je les nommerais génération « Zepekenio », du
nom de personnages de film tourné dans les favélas du Brésil. Un groupe de
jeunes sans foi ni loi voulant prendre le pouvoir au plus vieux par la force en
agissant en bande et en commettant des actes d’une grande violence.
Il est évident que la jeunesse de notre pays est à la dérive, sans
repère, sans valeur, rien n’est fait pour inverser la tendance. Certes, la
crise économique n’aide pas, mais nous dresser les uns contre les autres
n’arrangera rien non plus. Car dans le contexte actuel, il serait facile de
montrer du doigt les uns ou les autres. Ne tombons pas dans l’écueil de la
stigmatisation.
Ne fermons cependant pas les yeux, il y a un réel problème dans nos
quartiers, dans nos banlieues. La drogue, les armes sont les principales causes
de ces dérives. Remplaçons les par l'éducation, la formation, l’emploi. Prenons
conscience des enjeux car nous sommes au bord d’une crise morale.
L’heure n’est plus à chercher les coupables mais à se rassembler pour
trouver des solutions efficaces.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire