mercredi 17 octobre 2012

Le projet du tram E est bloqué à l'image du cours Jean-Jaurès.



Photos Dauphiné Libéré


Le projet du tram E est bloqué à l'image du cours Jean-Jaurès.

Suite au recours dʼassociations de riverains défavorables au tram E, le commissaire du gouvernement a requis au Tribunal administratif l’annulation du projet.
Un véritable coup dur pour les politiques en place .
Et si lʼannulation était prononcée, cela impactera d’autres projets comme celui de la "Presqu'ile".
Tous cela aurait il pu être évité ?
Comment expliquer les coûts déjà engagés et les travaux effectué ?
Réponse le 6 novembre 2012.

Autoroute 151 : Vallini relance le débat



André Vallini
Photo du Dauphiné Libéré



Autoroute 151 : Vallini relance le débat
On le croyait aux oubliettes. Et pourtant, le projet d’autoroute A51, revient de nouveau sur la table. Mis en place dès 1987, il avait à l’origine pour but de relier Aix-en-Provence à Grenoble via les Hautes-Alpes. Pourtant en 2012, il n’y a toujours pas de tronçon Sisteron-Grenoble ; Lionel Jospin ayant abandonné le projet dès 2000, pour ne pas céder la vallée des Hautes-Alpes au trafic routier.
Pourtant, bien des années plus tard, André Vallini, président du conseil général de l’Isère, souhaite relancer le projet, comme il l’a fait savoir dans une lettre adressée « aux entrepreneurs isérois ». Je trouve sa position courageuse, en dépit de l’opposition de son propre camp au projet.Il a su être objectif.
Les personnes défavorable à ce projet nous diront que lʼimpact écologique nʼest pas négligeable, que les coûts sont élevé, que la construction d'autoroutes nʼest pas de notre temps…
Si je ne nie pas les deux premières contestations, je pense qu’il est bon de voir plus loin et plus grand. Une ville comme Grenoble doit être un carrefour stratégique, et cela ne peut se faire sans une autoroute continue depuis le sud de la France.  Pour que Grenoble s'épanouisse, rendons-la plus accessible, lʼéconomie en sortira grandie, un critère qu’il ne faut pas négliger en temps de crise.

dimanche 7 octobre 2012

Une des clés dans le contexte actuel : Mounier



Crédit : Benoit PAVAN 

Depuis un certain temps il se passe un évènement dont on ne mesure pas l’ampleur des conséquences. Je veux parler du lycée Emmanuel-Mounier qui est aujourd’hui et depuis plusieurs années, menacé. Jugé vétuste, sa démolition a longtemps été envisagée.
Un collectif réunissant élèves, parents et professeurs travaille sans compter pour la sauvegarde de l'établissement sur le même site. Pourtant, malgré́ leur dévouement et leurs efforts de tous les jours, ces acteurs ne sont pas véritablement soutenus par les élus locaux et leur combat n’a pas assez de résonance.

Ces mêmes élus ne cessent de nous répéter que des efforts sont faits pour instaurer une mixité́ sociale dans nos quartiers, à l’image du “projet Villeneuve“. La démolition d’une barre de la Villeneuve est envisagée pour « ouvrir » le quartier sur la ville. Un projet uniquement esthétique dont les coûts seront faramineux. La ville met tous les moyens sur la forme et rien sur le fond. Et pourtant, le lycée Mounier est déjà un exemple de réussite de mixité sociale, qu’il faut sauvegarder et préserver. Les élèves accueillis dans ce lycée proviennent des quartiers Teisseire, Villeneuve, Jouhaux, Malherbe et de certains quartiers du centre ville. S’il venait à disparaître, ce serait un véritable échec de la politique menée par les autorités en place ; un pas en arrière.
Je le répète, il est extrêmement important de conserver le peu de mixité sociale qui existe dans notre ville. Il faut permettre aux jeunes des quartiers difficiles d’accéder aux formations générales à proximité de chez eux.
Le récent drame d’Echirolles nous rappelle qu’il est primordial de sauvegarder le lycée Mounier. En effet, la meilleure arme pour stopper la violence aveugle que nous avons connue, c’est l’éducation.


mardi 2 octobre 2012

À qui la faute ?







Crédit : PHILIPPE DESMAZES / AFP



Tout d'abord, je voudrais adresser mes condoléances aux familles de Kevin et Sofiane. Ces jeunes nous ont quitté trop tôt. Sachez que je compatis et comprends votre douleur, je vous souhaite du courage pour traverser cette souffrance.
Gardons ces actes en mémoire, ainsi nous pourrons avancer et évoluer pour que cela ne se reproduise plus.

Grenoble et son agglomération sont sous les feux des projecteurs toujours et encore pour de tristes raisons : banditisme, braquage, crime, drogue, arme, règlements de comptes. Souvent des innocents sont pris dans l’engrenage, balle perdue, prise d’otage et comme dernièrement avec ces actes barbares dus à un mauvais regard.
Des questions se posent : à qui la faute ? Est-ce un problème d'insécurité ou d’éducation ? Faut-il plus de moyens pour les forces de l’ordre ? Devons-nous être encore plus répressifs ou tenter de nouveau le dialogue social ?

Dans les quartiers dits sensibles, ces actes étaient commis par le passé, par des individus d’un certain âge, c'était la génération « Scarface ». Aujourd’hui les protagoniste sont de plus en plus jeunes, pour ma part je les nommerais génération « Zepekenio », du nom de personnages de film tourné dans les favélas du Brésil. Un groupe de jeunes sans foi ni loi voulant prendre le pouvoir au plus vieux par la force en agissant en bande et en commettant des actes d’une grande violence.
Il est évident que la jeunesse de notre pays est à la dérive, sans repère, sans valeur, rien n’est fait pour inverser la tendance. Certes, la crise économique n’aide pas, mais nous dresser les uns contre les autres n’arrangera rien non plus. Car dans le contexte actuel, il serait facile de montrer du doigt les uns ou les autres. Ne tombons pas dans l’écueil de la stigmatisation.
Ne fermons cependant pas les yeux, il y a un réel problème dans nos quartiers, dans nos banlieues. La drogue, les armes sont les principales causes de ces dérives. Remplaçons les par l'éducation, la formation, l’emploi. Prenons conscience des enjeux car nous sommes au bord d’une crise morale.

L’heure n’est plus à chercher les coupables mais à se rassembler pour trouver des solutions efficaces.